Gilles
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R964 C Inscrit le: 08 Juin 2004 Messages: 149 Localisation: Carbonne, Haute Garonne (31)
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Posté le : 10 Fév 2007 à 09h51 |
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3 millions de tonnes ne vous emballez pas les gars !! surtout si 2,3 millions sont évacués. C'est un boulot d'une ou deux pelles de 80 tonnes, surtout du modelé, difficile d'y faire rouler plus gros qu'un 773 (comme Valérian à Freyming) |
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Loïc
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R9800 Inscrit le: 22 Oct 2004 Messages: 406 Localisation: Alsace
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Posté le : 11 Fév 2007 à 14h19 |
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Voici 2 lots du chantiers :
Lot 1. – déconstruction, dépollution
– démolition des installations existantes : déconstruction des bâtiments existants abritant les concasseurs ;
– evacuation selon filière adaptée des éventuels produits stockés, évacuation éventuelle de cuves enterrées ;
– stockage des matériaux valorisables sur site. La valorisation des matériaux stockés au titre du lot n°1 sera assurée par le lot n°2 ; 20 à 25 000 mètres cubes.
Durée prévue : 3 mois
Lot 2. – mise en sécurité des fronts de taille
– études d'exécution des travaux de mise en sécurité des fronts de taille : plan des plates formes définitives, plans de tir... ;
– réalisation de gradins intermédiaires sur les fronts de tailles de grande hauteur des carrières de Saint–Nabor (120 m) et d'ottrott (80 m) nécessitant l'extraction de matériaux par minage et poussage ;
– valorisation et commercialisation des matériaux extraits par criblage et concassage ainsi que des matériaux valorisables stockés sur site dans le cadre du lot n°1 ;
– constitution de merlons de sécurité par mise en remblais des stériles issus de la valorisation ;
– aménagement paysager des fronts de taille et des merlons par végétalisation ; matériaux à extraire : 1 100 000 mètres cubes (2 970 000 T).
Durée prévue : 60 mois ( 5 ans )
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Loïc
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R9800 Inscrit le: 22 Oct 2004 Messages: 406 Localisation: Alsace
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Posté le : 06 Avr 2007 à 09h22 |
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Ferrari doit être sur place depuis cette semaine pour réaliser des purges , la collecte de D.I.B et le désamiantage.
Niveau matériel rien d'extraordinaire : mini pelle, pelle sur pneus CAT M318C et une CAT 330Cl ( sur chenilles ).
La durée prévue du chantier est de 5 mois.
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Ottrott - Saint-Nabor / Cinq ans de travaux et cinq millions d'euros
La réhabilitation des carrières va démarrer
Une plaie béante au pied du Mont Sainte-Odile. Trois millions de tonnes de matériaux à déplacer pour une opération de 5 millions d'euros qui va durer 5 ans : un chantier énorme s'ouvre dans un mois pour réhabiliter le site des carrières d'Ottrott - Saint-Nabor.
Des travaux qui seront gigantesques : l'expression qualifie le chantier de mise en sécurité des carrières d'Ottrott - Saint-Nabor. Elle vient des techniciens venus informer le public cette semaine à la salle des fêtes d'Ottrott. Car après 20 ans d'études et de va-et-vient du dossier, l'opération va enfin débuter. Les premières entreprises arrivent dans un mois.
Comme ces fronts de porphyre qui découpent la montagne, le challenge est de taille. Il s'agit de réhabiliter un paysage de premier ordre sur le plan environnemental. Le site ne pouvait plus supporter cette plaie béante des carrières de Saint-Nabor, au pied de ce haut lieu spirituel et touristique, symbole de l'Alsace, qu'est le Mont Sainte-Odile. Les chiffres parlent : 3 millions de tonnes de matériaux à déplacer. 700 000 tonnes seront réutilisées sur place pour remodeler le lieu. Ce qui signifie que 2,3 millions de tonnes vont être évacuées.
Par la route ? Par le train ? Pas de réponse pour l'heure. Logique que des inquiétudes s'expriment chez les riverains à l'idée de la noria de camions qui risque de créer son lot de nuisances pendant les cinq ans que doit durer l'opération.
Après la mise en règlement judiciaire de la Société des carrières de Saint-Nabor et l'arrêt de l'exploitation en 2002, une personne publique est devenue propriétaire des terrains : le syndicat intercommunal à vocation unique constitué par les communes de Saint-Nabor et Ottrott. Sa présidente, Nicole Rakotomalala, maire de Saint-Nabor, le déclarait d'entrée de séance : « Au pied du Mont Sainte-Odile, il n'est plus possible de laisser la plaie béante. »
Des fronts de taille qui s'élèvent à 120 m
Devant une salle pleine, les maîtres d'oeuvre, chargés par le SIVU de mener le chantier, ont expliqué le déroulement des opérations. La société Antéa est spécialisée, entre autres, dans les infrastructures géotechniques. Les carrières sont donc de son domaine. Le partenaire, c'est Atelier du Paysage-Alsace, qui agit dans la partie environnementale.
Des travaux gigantesques : c'est incontestable quand on se représente que le site d'exploitation maintenant désaffecté s'étend sur 42 ha, que les fronts de taille les plus hauts s'élèvent à 120 m, soit la hauteur d'un immeuble de 48 étages.
Le prix à payer si on ne veut pas que le site devienne une poubelle
Antéa va suivre la marche normale en matière de neutralisation de carrières. Elle réalisera des gradins pour casser la verticalité des fronts. Mais c'est là que l'affaire se complique, car le site de Saint-Nabor - Ottrott n'est pas une carrière comme les autres, en raison du cadre. Le remodelage des carrières sera pensé en vue d'une future exploitation paysagère du lieu. D'où le partenariat avec le cabinet spécialisé dans l'environnement.
Les travaux, pris en charge par l'État, la Région, le Département, se chiffrent à 5 millions d'euros. « C'est la Rolls des réhabilitations », a commenté l'ingénieur du SIVU. 5 millions d'euros : le prix à payer si on ne veut pas que le site devienne une poubelle, comme le dit encore la présidente Rakotomalala.
« Mais quid du fameux parc paysager botanique exemplaire, autrefois évoqué au titre de la reconversion des terrains ? », s'inquiète un habitant, qui craint d'assister à une fossilisation de la montagne.
Les tirs de mines vont reprendre. Seront-ils aussi intenses que dans le passé ? Non : seulement deux ou trois par semaine. La réponse reste trop vague et ne rassure pas l'auteur de la question. Comme revient aussi le problème de l'évacuation des matériaux. Les roches concassées seront utilisées pour faire des routes ou les ballasts du TGV. Mais s'il faut supporter le bruit et le danger des camions...
Remettre en service la voie ferrée ?
D'où ressort la perspective qui serait la plus favorable, selon le conseiller général Alphonse Troestler : remettre en service la voie ferrée reliant Saint-Nabor à la gare de Rosheim, laquelle a servi jusqu'en 2002. « La porte reste ouverte. La réponse doit venir d'une synergie. Si tout le monde tire dans le même sens, cela se fera. »
La démolition des bâtiments d'exploitation débute à la fin du mois prochain. La mise en sécurité des carrières est programmée à partir de la fin de 2007.
Claude Robinet